Oh putain, je suis en retard ! .. Me dis-je, lorsque j'entendais pour la troisième fois Jeyneziah me crier dessus pour me dire de me lever.
La veille, j'avais pourtant mit le réveil plus tôt que d'habitude, voulant être parfaite pour la journée qui allait venir. Non non, je ne plaisante pas, j'ai biens dis "en avance". Le fait est que mon professeur préféré, Mr. Grant m'avait donné rendez-vous au jardin du temps, un peu après le cour de vol, lors du couché de soleil. J'étais tellement excitée, impatiente. Je voulais que tout soit parfait. Alexander et moi n'avions pas beaucoup d'occasions de nous voir, du moins, rien que tous les deux. Ce pourquoi, à chaque rendez-vous que nous avions, je tenais à ce que tout soit parfait, du moins, autant que je le pouvais.
Disons que comme à mon habitude, mon plan ne marcha pas comme prévu.. Je sautais de mon lit afin de me dépêcher à prendre ma douche, histoire d'avoir un peu de temps pour aller boire un chocolat chaud.
Une fois cette course finit, mon chocolat but ainsi que quelques informations au sujet divers échangés avec mes camarades et amis Serdaigles, je me levais et me dirigeais avec ma maison en cour d'histoire de la magie. Je ne pouvais pas rester une minute dans ce cour sans bouger, bavarder, rigoler ou encore gigoter. Heureusement pour moi, j'étais comme la chouchoute du prof, en même temps, c'était le titulaire des Serdy, quoi de plus normal après tout. Orion et moi avions comme ce privilège, celui de pouvoir faire le cancre de la classe sans pour autant se manger un rapport ou autre, bien que par pur respect, nous n'allions jamais loin dans notre comportement. Ce cour-ci, j'étais comme à mon habitude placée à côté de Cho et sachant que je devais voir Alexander quelques heures plus tard, je ne pouvais m'empêcher de lui parler de lui tout le cour. Cho était la seule personne au courant pour notre 'relation' du moins, parmis les élèves. Depuis peu, j'avais appris que Mme McGonagall était au courant de notre relation, ce qui m'inquiétait au plus haut point. Le chantage qu'elle nous faisait était des plus mesquin, je ne savais pas ce qu'elle voulait faire de nous et cela commençait sérieusement à m'énerver; Bien qu'impuissante face à elle.
J'étais donc entrain de raconter ma vie à Cho, tandis que le professeur lança un regard qui signifiait clairement de me taire, ce que je fis, du moins, pendant quelques minutes. Ce n'est qu'une bonne heure après que le cour se finit. J'étais comme ravis, non pas parce que je trouvais ce cour inutile, mais plutôt parce qu'après le déjeuner, nous avions cour de vol, le pied n'est-ce pas ? J'allais pouvoir voir Alexander, non pas en privé, mais lors d'un cour bin officiel, avec le reste de mes camarades.
Comme toujours, je restais très attentive lors de ce cour, bon évidemment je me devais de bavarder de temps en temps, histloire de n'éveiller aucun soupsons ou même des rumeurs comme quoi je serais tombée amoureuse du professeur, bien que cela n'aurait été la pure vérité. Cho avait l'habitude de se ficher de moi, à me taquiner à chaque cour que nous avions avec lui, ce qui me faisait rire. J'attendais avec impatience la fin de la journée, le dévorant des yeux, m'imaginant en vingt tout ce qui aurait put se passer lors de notre rendez-vous.

Le moment arriva enfin, le soleil allait se coucher, je me dirigeais vers le jardin du temps, lieu de rendez-vous. Je n'étais pas anxieuse, mais très impatiente, je ne tenais plus en place, je m'empêchais même de courire. Ce n'est que quelques minutes après mon entrée dans le jardin que j'aperçu Alexander assit au pied du gros arbre. Le ciel était magnifique, tout était réunis pour que ce rendez-vous soit se passe à merveille.
Le beau professeur se leva, me prit la main et m'embrassa sur le front pour m'acceuillir.

DYLAN : Bonsoir. Vous allez bien ? Lui demandais-je, le sourire aux lèvres.

Je ne savais jamais si je pouvais me permettre de l'appeler par son prénom, ou bien par son nom, il ne fallait pas oublier qu'il était mon professeur, il y avait beaucoup de respect entre nous. J'avais la terrible envie de l'embrasser, je devais pourtant me contenir. J'avais comme l'impression qu'il voulait me dire quelque chose, quoi donc ? Rien de bien grave, du moins, je l'espérais.

e le regardais, me questionnant quelque peu sur le sujet de notre conversation, du moins, de celle qui allait arriver. Je lui souriais, comme pour lui dire de me révéler le fond de sa pensée, bien qu'au fond, j'espérais juste me tromper, qu'au final, il n'avait rien d'important à me dire.
Alexander s'approcha de moi, leva une mèche de mes cheveux avant de venir me murmurer à l'oreille. Sa phrase me fit légèrement rire, c'était comme si on m'enlevait un poids, j'étais maintenant rassurée. Je fermais les yeux quelques secondes, alors que lui déposa un baiser au creux de ma nuque avant de se redresser pour s'éloigner un peu de moi. Je me demandais si tout compte fais, il n'allait pas me parler de se sujet que je redoutais tant, mais non, il ne fit que me prendre la main afin de m'amener au bord du fleuve du jardin du temps. C'était un endroit magnifique, le soleil partageait ses couleurs avec le reste de la nature. Je contemplais le paysage avec de grand yeux éblouis. Alexander quand à lui me demanda comme est-ce que je trouvais son petit coin de privé.

DYLAN : Magnifique, un petit coin de paradis. Lui dis-je, en souriant.

Je serais légèrement sa main, j'étais si heureuse d'être à ses côtés, dans cet endroit plus que magnifique. C'était tout de même un énorme privilège pour moi d'être ici avec Alexander, comme une récompense d'un travail plus ou moins dur. Il est vrais qu'en y repensant, notre idylle était loin de ressembler à celle de la Belle aux bois dormant, ou bien Blanche Neige. Mais à près tout, je ne crois plus au prince charmant depuis longtemps, mais plutôt aux destin qu'il faut provoquer une fois de temps en temps. Un peu comme les fois où je me baissais, décolté plongeant devant Mr. Grant, ce n'était qu'un simple coup du destin, voyons..
Alexander m'attirais vers un banc où il s'assit tandis que moi je pris place sur ses genoux. Je contemplais le paysage, la main posée sur le côté de la cuisse d'Alexander. Je le caressais légèrement, d'un geste doux. Les meilleurs moment de la semaine étaient tout de même ceux où nous nous retrouvions tous les deux, seuls. Certes, il y avait toujours cette petite crainte que quelqu'un ne nous voit, que les autres professeurs ne soient au courant que, du à cela, jamais lui et moi ne pourrions nous revoir. C'était une chose que Cho le répétait souvent, parce que bien heureuse pour nous, elle me mettait tout de même en garde je ne sais combien de fois dans la journée. D'un côté, elle n'avais pas tord.. Mais je tachais de ne pas trop penser à cela, voulant profiter à fond de notre relation sans m'inquiéter de trop.
Puis, alors que j'avais retirée tout soupçons sur le fait qu'Alexander voulait me parler de quelque chose, pensant que ce n'était que mon imagination qui en faisait des tonnes, le professeur de vole prit la parole. Il me dévoila son opinion sur notre relation, ainsi que sur le fait que j'étais son élève, lui mon professeur, que cela pourrait sembler mal à mes yeux.
Mal ? Non, mais quelle sottise. La journée, que cela soit en cour, lors de repas ou même lors de mon temps libre, je ne pensais qu'à lui, qu'à notre prochain rendez-vous, à comment lui faire plaisir, à quel endroit je pourrais l'emenner afin de ne pas être embêter. La nuit, je continuais de penser à lui, avant de m'endormir, me posant milles et une questions sur le fait d'en faire trop ou non, de lui plaire, ou pas. En aucun cas, je n'avais envie que notre relation prenne fin. Il est vrais que pour lui, cela devait être compliqué, j'étais en septième année, tout comme sa sœur d'ailleurs, cela ne devait pas être simple à gérer.
Je tournais donc ma tête dans sa direction, lui lançant un regard outré, courroucé même.

DYLAN : Pardon ?! Mais, pourquoi est-ce que tu dis ça ? D'accord, je pourrais sortir avec le septième année de mon choix, mais c'est toi que j'ai choisis, pas un autre ! Non, je n'étais pas du tout prétentieuse.. Bon, juste pour ce coup.

Mais je devais lui faire comprendre que je tenais à lui, non pas comme à un jouet, mais comme à la personne qui fait battre mon cœur, celle qui me donne le sourire à chaque regard. J'avais comme besoin de lui, jamais je ne le laisserais mettre fin à notre relation sans faire tout mon possible pour l'en dissuader.

Alors que nous étions encore tous les deux debout, à contempler le magnifique paysage qui s'offrait à nous, Alexander m'annonça que le paradis, c'était simplement lorsqu'il était avec moi. Cette phrase me faisait rêver, je n'étais pas prête de l'oublier, déjà impatiente de raconter à Cho cette magnifique réflexion de la part du professeur. Je ne savais que dire, ce pourquoi, je me contentais de lui faire un sourire, bien que simple, il voulait tout dire.
Ce n'est qu'une fois assise sur ses genoux, à lui caresser délicatement la jambe, qu'Alexander lança le fameux sujet. Alors que j'étais arrivée heureuse, gaie et impatiente, je fus instantanément refroidie par les quelques remarques du beau professeur. D'un côté, il n'avait pas tord.. Notre relation était de plus en plus compliquée, pas entre nous, mais plutôt à l'échelle de l'école. Mais non, je ne voulais pas accepter cela, ne pouvant pas m'imaginer rien qu'une semaine sans voir Alexander, sans le contact de sa peau, sa douce odeur, sa barbe de trois jours qui me faisait craquer. Non, je ne pouvais cesser de passer un minimum de temps avec, je m'étais attachée, je.. je ressentais de vrais sentiments à son égard. Il ne devait pas s'en rendre vraiment compte d'ailleurs.
De nombreuses fois, je remis en question notre relation, réfléchissant sur mes sentiments, s'ils étaient réels, sincères et non éphémère, superficiels. Après plusieurs questions à se sujet, mes soirs d'insomnies, j'en étais venu à la conclusion que je m'étais bel et bien attachée à cet ancien serdaigle.
Je ne savais que faire, l'entendre me dire ses mots.. L'entendre dire qu'il pensait n'être qu'une pseudo amourette de lycéenne envers son professeur. Je ne savais que dire, m'emporter au risque d'aller trop loin, de regretter mes paroles ou bien me taire, faire comme si de rien n'était, comme si cette conversation était banale, un passage obligatoire dans une idylle cachée. Ce n'est que lorsque Alexander déposa un baiser sur mon épaule, voulant me rassurer que je compris qu'il n'était vraisemblablement pas conscient de mon amour pour lui. Mais il fallait que je prenne conscience que j'étais quelque peu égoïste dans cette histoire, que je ne me préoccupais pas des risques qu'il encourait.

DYLAN : Écoutes, je ne fais pas partit de ses lycéenne qui tombent 'amoureuse' du premier beau professeur de l'établissement, qui battent des cils et bavent devant lui à chaque cours. Sans pour autant se demander si demain, elles seraient prête à mentir à tout le monde, contenir leur amour, leur bonheur, leurs envies à tout le monde, dans le simple but de ne pas perdre l'homme qu'elles.. Aiment.
Je sais que c'est difficile, que cette situation n'est pas simple à gérer.. Mais pour toi, j'en serais capable. Ne penses pas n'être qu'une phase d'un mois ou deux dans ma vie, si jamais tu souhaites mettre fin à notre relation, fais le maintenant.. Dans le cas contraire, laisses nous une chance Alex. Je t'en pris..Lui dis-je, regardant droit devant moi, ravalant ma salive avant de tourner la tête en sa direction.

J'avais comme l'impression de lui forcer la main, je n'aimais pas du tout ça, je voulais qu'il fasse le bon choix, celui qu'il pensait meilleur pour lui. J'étais tout de même fort stressée, et si jamais il décidais de mettre fin à leur relation, là, maintenant, dans les secondes à venir ? Mon dieu, je ne préférais pas y penser.