FLEUR & DYLAN

Je veux faire apparaître un homme nue ! Tu me montres ?

Cela ne faisait pas beaucoup de temps que la rentrée avait eu lieu. C'était partit pour une nouvelle année encore plus folle, encore plus drôle et plaisante. Pourquoi encore plus ? Parce que c'est vrais, les autres années étaient déjà dans ce style. Mais cette année, c'était ma "dernière" année, la septième. Oke, il me reste les années universitaires, mais la dernière en temps que secondaire, ce pourquoi je comptais en profiter un maximum.
Ce matin, étant encore dans le bain des vacances, j'ai eu beaucoup de mal à me réveiller, encore plus à sortir de mon lit. Disons que Mr.Popy m'aida beaucoup, courant dans mon lit, rentrant dans ma couverture. D'un coup de bras, je balança ma couverture au bout du lit et me recroquevilla sur moi même, découvrant qu'il faisait bien plus froid en dehors de ma couverture. Ce n'est qu'après quelques minutes, lorsqu'une de mes amies Serdy me poussa du lit que je me leva. C'était comment dire.. Dur, très dur.
Une fois ma toilette faite, Mr.Popy nourrit, je me dirigea avec quelques amis dans la grande salle, prendre mon petit-déjeuner. Sachant que je déteste manger le matin, je laissa ma part à une autre personne ayant plus d’appétit que moi. Comme chaque matins, le courrier arriva par intermittence de la chouette. A mon grand étonnement, je reçus une beuglante, elle provenait d'Angeline, ma tutrice. J'étais fort étonnée de cela, la lettre s'ouvrit et un message me fut transmit. « Ma chers Ary, Mick et moi espérons que ton année commence bien, mais cela fait maintenant quelques jours que tu es rentrée et je suis persuadée que tu as repris tes mauvaises habitudes du matin n'est-ce pas ? Bon alors, REPREND TON ASSIETTE ET MANGE TON PETIT-DÉJEUNER SUR LE CHAMP ! Gros bisous, et travailles bien. Ah, et essayes de ne pas te faire remarquer cette année.. » Oh Mon D.i.e.u ! Je venais de me prendre un savon en direct, via une beuglante. C'est avec de grand yeux étonnés que je regarda la lettre se déchirer en milles morceaux. Toujours avec cette même face, je regarda la personne à qui j'avais donnée mon plat, heureusement pour moi elle n'y avait pas encore touchée. Celle-ci me rendit mon plat, compatissante. Je mangea alors mon petit-dej', un peu dégoutée avec la compation de mes amis qui eux, trouvaient que cela était mérité. Non mais je vous jure, perdez une mère, récoltez une tutrice.
Toute la journée, j'avais pensée à Fleur, la femme qui était revenu à l'école afin de récupérer ses pouvoirs. Quelques jours plus tôt, je la toisait, ne faisant à peine attention à elle, étant une aléatoire, une exclu de la société. Mais curieuse comme je suis, je ne pus m'empêcher d'aller la voir, voulant tout savoir sur son séjour ici. Enfaîte, elle n'était pas si anormale, au contraire.. Son petit air bourgeois m'agaçait un peu, mais c'était drôle. Puis, pendant quelques jours, je continua de lui rendre visite, toujours cachée des autres élèves. Je ne voulais pas qu'on me voit avec une aléatoire. Ce n'était pas contre elle, parce qu'elle était réellement sympathique, mais il ne fallait pas oublier qu'elle n'était pas comme nous. Enfin bref, j'avais vue chez elle de l'expérience côté magie. Et un soir, alors que nous nous retrouvions non loin de la forêt interdite, je lui demanda de me donner des cours particuliers, de m'apprendre de nombreux sors, qu'ils soient dangereux ou enfantin. A mon plus grand plaisir, elle accepta. Me voilà donc, après une journée d'étude aux sous sols, dans la salle du fantôme. Heureusement pour moi, la plupart des élèves de Poudlard me connaissent, merci les fêtes. Ce qui fit que je n'eus aucun problèmes à me rendre dans cette pièce, le fantôme ne venu pas me casser les pieds, contrairement à d'autres Gryfons qui s'y sont aventurés.
J'étais là, dans cette salle à attendre Fleur qui devait m'y rejoindre afin de me donner un cour. J'étais impatiente, soif de savoir. Je profita de son absence pour signaler au fantôme qu'une femme pas très aimée allait venir me rejoindre, qu'il ne devait en aucun cas venir nous déranger et surtout, dévoiler ce rendez-vous. J'entendis un bruit de porte, ce devait être elle. Je fixais la porte, bien trop impatiente.

J'étais là, dans la salle du fantôme perdu à réfléchir lorsque je me posa une question. Celle-ci était de savoir, quel sort aimerais-je bien apprendre aujourd'hui. Je pensa d'abord aux grands sors, histoire de savoir me défendre en cas d'attaque, ou de simple cons dans la rue un peu trop péter pour se rendre compte qu'ils sont lourd à trop insister sur le "t'es sûr que tu ne veux pas que je te raccompagne, baby ?" là, ma seul envie est de leur coller un bon sors, ou simplement bon bon coup dans les couilles. Mais en y réfléchissant, les sors dont j'avais vraiment besoin étaient ceux que j'utiliserais ici, dans l'école. Ceux que je me servirais contre les élèves de l'école, ceux qui m’aideront à ridiculiser mes camarades et ennemis des autres maisons, me faisant au passage gagner des points. Parce qu'il ne faut pas se voiler la face, nous sommes ici pour apprendre, mais aussi pour gagner. Mener notre maison à la victoire est bien l'un de nos principaux intérêts. La preuve, chez les Serdy il passe juste après faire la fête, comme quoi. Le sort de lévitation me plaisait bien, balader une personne de long en large, sur des mètres et des mètres, que cela soit verticalement ou bien horizontalement. Parce que le Wingardium Leviosa, on le connait tous par cœur hein. Non, moi je cherchais quelque chose de sensass, quelque chose de drôle -pour moi et le public du moment- et de sadique -pour la victime bien sûr. D'ailleurs, la victime serait surement un Griffon, je les trouves un peu.. Boloss. Ouais, c'est le mot, boloss ! Enfin, je peux parler, après ma beuglante de ce matin, je vais avoir le droit à des remarques à l'heure du petit déjeuner pendant un bon moment. Jusqu'à ce qu'il se passe quelque chose d'un peu plus attractif. Pour cela, les aléatoires étaient là, toujours sous les feux des projecteurs côté critique, insultes et ricane-ries en tout genre. Les pauvres.. D'un côté, je suis sincèrement triste pour eux, mais de l'autre, il ont bien du faire quelque chose pour que cela leur arrive, non ? NON ? Même pas ? Bah merde alors ! Ils ont pas de cul ceux-là. Enfin, je n'allais pas me lamenter sur leur sort ( haha, le jeu de mot ! Quoi, il est pourri ? Fuck ).
Après quelques minutes de réflexion, je sortis ma baguette et la regarda, à chaque fois que je prenais le temps de la contempler, j'avais un point au cœur, Angeline et Mickaël me l'avaient offert avant mon entrée à Poudlard, à ma naissance, mes parents l'avaient achetés pour moi plus tard, mais jamais ils n'ont pus venir me la donner en main propre, à mon plus grand regret.. Putain de citrouille n'est-ce pas ? Enfin bref, j'avais les yeux rivés sur mon bâton magique, la tête remplie de vieux souvenirs jusqu'à ce que je sentis des larmes monter, OMG ! Pas ça, pas maintenant, là toute seule sans aucunes raisons -ou presque. Je me ressaisie, secoua la tête et souffla un bon coup. Le fantôme me regardait, se demandant surement pourquoi est-ce que je m'étais mise à secouer la tête comme un cheval complètement débile. Je le regardais, lui souriait comme si de rien n'était puis m'amusa avec ma baguette, jouant avec mes doigts, comme avec un stylo en cour, remastérisant le Penstyling en BaguetteStyling. La classe hein ? Cela faisait quelques mois que je m'entrainais avec mon stylo, tentant de le faire tourner autour de mon pouce sans qu'il ne tombe. Au jour d'aujourd'hui, je m'en sors vaguement, mais un peu tout de même !
Revenons à nos bâtons, j'étais là, toujours au même endroit à attendre mademoiselle Fleur en tentant de m'occuper quand j'entendis la porte s'ouvrir, YES ! C'est elle. J’eus le sourire au lèvres, déjà impatiente d'apprendre une nouvelle chose alors qu'elle n'avait même pas encore ouvert la bouche. Elle me saluât avec un charmant sourire.

D Y L A N : Hi Fleur ! Tu vas bien ?

Je n'allais pas lui sauter au cou en lui criant "Mais qu'est-ce que tu vas m'apprendre aujourd'hui ! Parles ou je te viole ! " Non, elle allait sans doute prendre peur.. Enfin, je sortis les phrases banales qu'on sortait à une personne qu'on appréciait, bien que je me doutais que sa réponse allait être quelque chose du genre "J'ai connus mieux", faisant allusion aux maintes insultes auxquelles elle avait le droit à longueur de journée. Ou sinon, elle allait jouer la carte de celle qui n'est blesser par rien et simplement me dire que oui, sa journée c'était bien passée. Quoi qu'au fond, on sait tous que ce n'est qu'à moitié vrais. Perdre ses pouvoirs devait être une chose terrible, imaginer la réaction que j'aurais eu m'étais impossible, ce devait être quelque chose entre le cris, les pleurs, la colère, la folie et.. Le suicide ? Quand même pas .. ? NON (je ne penses pas du moins). Oh mais d'ailleurs, est-ce que ce jour là, comme de par hasard ses pouvoirs n'auraient pas fais la bel ? Ah non de non ! Hors de question ! J'étais carrément enchantée de pouvoir apprendre un nouveau sors, le maitriser et m'en servir à l'extérieur, épatant tout le monde. Maie ou non, elle allait m'apprendre comment faire quitte à le mimer ! Mais qui sait, peut-être que ce n'était qu'une frayeur et que Tulipe pouvait utiliser ses pouvoirs ce soir là. Oh mon dieu, toi à qui je ne m'adresse presque jamais en dehors de te critiquer lorsqu'il m'arrive une merde, si jamais tu peux faire quelque chose pour moi, c'est le moment ou jamais ! Quoi que.. NON, c'est le moment mon ga ! Aller, amen.